Découvir la société roumaine

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Economie de la Roumanie

Jusqu'à la seconde guerre mondiale, la Roumanie était un pays exclusivement agricole, mais aujourd’hui elle ne représente plus que 28% de la population active.

La Roumanie était considéré comme un pays dynamique au niveau de la croissance, mais elle a était durement touché par la crise. Le contexte économique difficile a conduit la Roumanie à réclamer des institutions internationales une aide financière pour sa balance des paiements. Les mesures d’austérité adoptées en 2009 pour limiter le déficit ont entraîné d’importants mouvements sociaux, particulièrement chez les fonctionnaires, très touchés (licenciements et diminution de salaires). Ces mesures n’ont néanmoins pas suffi à endiguer le déficit.

A la révolution de 1989, certaines personnes, bien placées dans l'ancien système communiste, ont su profiter des privatisations menées dans des conditions contestées. Ils se sont partagé des pans entiers de l'industrie et des services, se constituant ainsi des fortunes.
Aujourd’hui le contraste entre ces fortunes et la pauvreté des paysans qui survivent en s’autosuffisant de leur propre production est saisissant.
Alors que les fourrages sont fauchés à la faucille et transportés en charrette, on croise aussi sur les routes des voitures de luxe et des 4x4 puissants.

Monaie: Leu roumain et lei au pluriel (RON)

Taux de change: http://www.xe.com/fr/currencyconverter/convert/?Amount=1&From=EUR&To=RON

La population Roumaine

Population : 22 222 894 habitants (2017)
Les principales minorités sont les Magyars (6.6%) et les Roms (2.5%)
Religion(s) : 87 % orthodoxes, 6 % catholiques et 7 % protestants.

Langue Roumaine

Les Roumains décrivent leur nation comme une « île de latinité dans un océan slave ». La latinité est linguistique avec 75% des mots d’origine latine contre 18% venus des langues slaves voisines. Par ailleurs, depuis l'époque des Lumières, la Roumanie a subi une forte influence occidentale et particulièrement française et plus d’1/4 de la population roumaine comprend et parle le français.

La mythe Dracula

Le personnage de Dracula a été inventé en 1897 par l’écrivain irlandais Bram Stoker dans son roman du même nom.
L’association entre le Comte Dracula, le vampire imaginé par Bram Sotcker et le personnage historique de Vlad Tepes, prince de Valachie, est probablement du au caractère violent et assoiffée de sang de ce dernier.
En effet, à une période où dans toute l’Europe féodale, régnait une ambiance de terreur et de cruauté ce haut dignitaire, inflexible, inflige, pour la plus petite infraction, la peine de mort par empalement.
Son autre surnom, Dracula est inhérent à son père, Vlad Dracul, qui fut décoré par le roi de Roumanie en 1431, de l’ordre du Dragon.
Le dragon était alors le symbole du diable et les personnes qui apercevait Vlad Dracul portant le drapeau avec l’insigne du dragon, ne pouvait que l’imaginer ayant signé un pacte avec le diable.
Le comte Dracula du roman, plus connu que le personnage historique, est sans doute le résultat de nombreuses anecdotes que l’auteur a pu découvrir dans les histoires de Transylvanie. Notamment cette histoire d’une comtesse de la Renaissance, Elisabeth Bathory, originaire de Transylvanie, qui fut accusée d’avoir commis en 10 ans toute une série de crimes auprès de jeunes gens. Les légendes racontent qu’elle se serait baignée dans le sang de ses victimes pour garder sa jeunesse - ce qui lui a valu des surnoms comme la Comtesse sanglante ou la Comtesse Dracula.
La Transylvanie avec ses gorges et ses forêts noires fut une grande source d’inspiration pour l’auteur qui imagine la demeure de Dracula au Château de Bran.
Perché sur son éperon rocheux, ce château fort moyen-âgeux rempli de passages secrets et de tours de toutes tailles est aujourd’hui un musé dédié aux comte Dracula et ses légendes alors que le véritable Comte Vlad, lui, n’y a jamais séjourné.
Le seul bâtiment historique que l'on peut rapporter avec certitude au règne de Vlad, est la tour de Chindia à Târgoviste. Même son lieu de naissance, situé dans la ville de Sighisoara est remis en cause par les historiens bien qu’on y visite toujours sa maison natale.

Gastronomie Roumaine

La cuisine roumaine est du à de nombreuse influences comme slaves, juives, turques,… et grâce à son monde rural.
Quelques spécialités :

- La mamaliga est une semoule de maïs, plat de base du paysan roumain, qui rappelle la polenta italienne. Elle accompagne de nombreux plat mais peut aussi être servi seul avec un fromage blanc un peu aigre.
- Les sarmales sont des feuilles de chou, de betterave, de radis noir, de tussilage ou de vigne, farcies de riz, viandes, champignons, herbes et légumes.
- La soupe, (Ciorba) fait partie de pratiquement tous les repas. Elle peut être à base de toute sorte de légumes et agrémenté de lard, poulet ou tripes. Elle est souvent servie avec un peu de crème aigre, et un piment vert.

Coté boisson, les roumains consomment beaucoup de bière. Blonde et légère, la bière locale comme la Suceava est très agréable.

Le vin, en revanche, séduisant à la première gorgée, est rarement de grande qualité car plus souvent produit en raffinerie que par des vignerons.
Mais l’alcool le plus typique, est très certainement la Tsuica. A base de prune, de pomme, de raisin ou autre, il est distillé « à la maison » et affiche selon le nombre de distillation entre 36 et 45°C.
On le boit en début ou fin de repas en se se souhaitant bonne chance ! (Noroc ! en roumain)

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