Notions de géographie de Madagascar

Vous voulez découvrir Madagascar, quelques notions de géographie locale (villes, environnement,...)

Géographie

Du nord au sud, le pays est traversé par une longue épine dorsale centrale appelée les Hautes Terres. Plus proche de l'océan Indien que du canal du Mozambique, elle tombe brutalement en falaise sur une mince bande de plaine côtière, la côte est. De l'autre côté, elle descend plus doucement vers les vastes plaines de la côte ouest bordant le canal du Mozambique.

Les tsingy

Curiosité géologique, ces formations karstiques emblématiques de Madagascar sont en fait de tortueux massifs de roches friables creusés de grottes et galeries et hérissés de pointes acérées formant aiguilles et pinacles. Les 2 principales zones de tsingy, protégées par des parcs nationaux, se trouvent dans le nord (Ankàrana) et l’ouest (Bemaraha)

Géographie en bref

Population : environ 25,7 millions d'habitants (recensement 2018).
Superficie : 587 295 km².
Densité : environ 44 hab./km².
Espérance de vie : environ 65 ans.
Capitale : Antananarivo (Tananarive, environ 2 millions d'habitants).
Langues officielles : malgache et français.
- Monnaie : l'ariary.
Régime : république démocratique à caractère présidentiel.
Président de la République : l’ancien président Andry Rajoelina (2009-2014), réélu en 2018.

Environnement

L'un des problèmes majeurs du pays, après la pauvreté, c’est la déforestation... qui lui est indissociable. Les instituts de recherche la décrivent comme étant « parmi les plus alarmantes du monde tropical ». Depuis 1950, environ 45 % des forêts naturelles ont disparu. Feux de brousse et cultures sur brûlis réduisent en fumée 2 000 à 3 000 km² par an. C'est l'île entière qui part en fumée !
La démographie galopante joue un rôle déterminant, de même que ses corollaires : exploitation incontrôlée des ressources (y compris minières), extension de l’élevage, abattage des arbres pour le charbon de bois (ou l’artisanat) ... La pression est particulièrement importante dans le sud-ouest du pays, dans les zones de culture du maïs sur « abattis-brûlis ».
On peut parler de véritable catastrophe écologique. Les signes sont bien visibles et les effets se font durement ressentir : disparition d’espèces, dont la plupart sont endémiques à Madagascar, épuisement des sols, ensablement des fleuves et des ports. L’érosion, qui va très vite sous ces latitudes, mord à pleines dents dans les collines des Hautes Terres. À la saison des pluies, l’eau charrie les éléments minéraux vers la mer en l’absence d’arbres pour les retenir.

Faune

L'île possède une grande diversité en matière de faune et de flore, qu'on ne retrouve, pour la grande majorité, nulle part ailleurs : 80 à 90 % des espèces sont endémiques. L’île est ainsi un peu comme un laboratoire grandeur nature des mécanismes évolutifs.
Conséquence de son insularité, la faune de Madagascar marque sa différence. Il n’y existe pas de gros mammifère terrestre comme en Afrique, exception faite du très discret fosa, une sorte de félin grand comme un chien. Le roi des animaux, ici, c’est le lémurien, symbole même de cette nature unique parce qu’il ne vit pratiquement qu’à Madagascar.

Flore

La grande variété de milieux et de climats a favorisé un endémisme encore supérieur pour la flore. Vous trouverez dans la végétation aride de l’ouest et du sud les 7 variétés de baobabs du pays
Les orchidées et épices
Quelque 1 200 espèces d’orchidées ont été recensées à Madagascar, soit plus que sur tout le continent africain réuni. La plus odorante de toutes reste la vanille.

Les mises en places environnementales

D’un autre côté, ces mêmes autorités se sont engagées, en 2003, dans un vaste processus de création d’aires protégées. Son but : augmenter les surfaces protégées du pays de 1,7 à 6 millions d’hectares, soit de 3 à 10 % de la superficie totale de l’île. En 2007, dans le cadre du « MAP » (Madagascar Action Plan), de nouvelles aires protégées ont été désignées.
Des forêts ont été classées, une vingtaine de sites ont été inscrits sur la liste des zones humides d’importance internationale au titre de la convention de Ramsar, dont une dizaine rien qu’en 2017. Le pays compte une vingtaine de parcs nationaux et autant de réserves naturelles.
Dans un autre registre, une autre décision à noter en 2017 : l’interdiction des sacs plastiques, au grand regret des petits vendeurs de fruits et légumes sur les marchés.
Enfin, avec 360 jours d’ensoleillement par an, Madagascar est le candidat idéal pour développer l’énergie solaire. Les projets sont encore timides, mais les choses bougent. En 2018, à Ambatolampy, les autorités ont inauguré le plus grand parc photovoltaïque de l’océan Indien (33 ha). Un enjeu majeur dans un pays où seuls 13 % de la population ont accès à l’électricité.

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